30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant
Le Médiateur de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Marc Bertrand, tient à s’associer à la célébration des 30 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant.
La protection des droits des enfants incombe à tous les acteurs de l’Etat. En Belgique francophone, le Délégué général aux droits de l’enfant, Monsieur Bernard DE VOS y travaille au quotidien. Le Médiateur de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Marc BERTRAND, contribue également aux respects de ces droits et ce au travers des différentes réclamations qu’il a à traiter, plus particulièrement dans le domaine de l’enseignement. L’enfant étant aussi un usager des services publics.
Marc Bertrand fait siennes les paroles prononcées par Monsieur Mohamed BENALILOU, Médiateur du Royaume du Maroc et Président de l’Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie (AOMF), à l’occasion de la conférence organisée récemment à Rabat (Maroc) par l’AOMF et l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) sur le thème « Les droits de l’enfant, priorité pour les Parlementaires et les Médiateurs de la Francophonie » : « La question de la protection et promotion des droits de l’enfant est une responsabilité qui incombe à tous les acteurs de l’Etat et de la société. Le respect de l’intérêt supérieur des enfants, principe fondamental de la Convention internationale des droits de l’enfant, incombe notamment aux parlementaires chargés d’élaborer les règles juridiques régissant la condition des enfants mais aussi aux Ombudsmans et Médiateurs appelés à veiller à la garantie de l'effectivité de leur mise en œuvre. »
A l’issue de cette conférence, les Médiateurs de la Francophonie ont adopté la Déclaration de Rabat par laquelle ils s’engagent, notamment, à renforcer leurs actions de défense et de promotion des droits et intérêts de l’enfant afin que la Convention internationale relative aux droits de l’enfant soit connue de toutes et tous, enfants et adultes, participant ainsi à asseoir une culture des droits de l’enfant et à optimiser l’accessibilité et l’effectivité de leurs mécanismes de traitement de cas concernant des enfants Ils demandent, entre autres, aux Etats et Gouvernements de redoubler d’efforts pour que le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant soit interprété et appliqué de manière uniforme dans les décisions qui concernent les enfants, en particulier les plus vulnérables, notamment les enfants migrants, réfugiés ou demandeurs d’asile, les enfants issus de minorités, les enfants en conflit avec la loi, les enfants séparés de leurs parents, les enfants en situation de handicap ou encore les enfants en situation de pauvreté ; et de garantir l’exercice effectif des droits de l’enfant dans leur intégralité et indivisibilité.
Vous pouvez découvrir en cliquant la Déclaration de Rabat ainsi que et la proposition de loi-cadre sur les enfants sans identité.
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